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Atelier sur « l’importance de la pêche responsable et son influence sur la conservation et la protection des écosystèmes côtiers marins en méditerranée marocaine »
Al Hoceima, le 08/12/13
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MarocaineVersion Française
Atelier sur « l’importance de la pêche responsable et son influence sur la conservation et la protection des écosystèmes côtiers marins
en méditerranée marocaine »
A la demande de l’ensemble des représentants des associations et coopératives de la pêche artisanale du littoral méditerranéen marocain et dans le cadre de sa démarche participative de gestion intégrée des ressources Halieutiques,
l’association AGIR a organisé un atelier sur l’« Importance de la pêche responsable et son influence sur la conservation et la protection des écosystèmes côtiers marins en méditerranée marocaine ».
Cet atelier qui se déroule dans la salle des conférences de la région d’Al Hoceima Taza Taounate Guercif , ce dimanche 8 décembre 2013 a pour objectif de recueillir les avis et les réflexions des différents acteurs impliqués directement dans l’activité de pêche afin de mettre en avant la nécessité et l’urgence de la mise en place d’une stratégie concertée pour l’exploitation durable des ressources halieutiques au nord du Maroc.
Cet atelier qui rassemble une cinquantaine d’acteurs représentant environ 3000 pêcheurs artisans va permettre tout d’abord de réfléchir sur l’état de dégradation importante de l’écosystème côtier-marin ainsi que la forte baisse des ressources halieutiques et de donner leurs avis sur les impacts directes principalement vis-à-vis l’activité de la pêche artisanale. Les représentants des pécheurs artisans tirent la sonnette d’alarme sur le mode d’exploitation de la pêche démersal et aux diverses pratiques non respectueuses qui privilégient un gain économique immédiat au détriment d’une exploitation durable à moyen et long terme.
Alors que les représentants des pécheurs artisans venaient de faire part de leur bonne impression vis-à-vis du très sérieux contrôle effectué par la DPM, grâce au port du VMS. Néanmoins, ils sont d’autant plus inquiets face au désengagement récemment noté chez certains acteurs qui contournent sciemment les lois concernant les zones de pêches, notamment le respect des 3 milles. Ces lois qui n’ont pas encore permis à l’heure actuelle la protection de l’écosystème marin doivent selon eux être renforcées et réellement appliquées, et demandent aux responsables de ne pas céder à ces pressions dont l’issue ne peut être que fatale vis-à-vis du futur de nos écosystèmes côtier-marins .En outre, ils ont toujours réclamé l’adaptation d’une stratégie spéciale pour gérer de manière différentielle la pêche artisanale et la pêche semi-industrielle.
Par ailleurs, cet atelier permettra aux pêcheurs artisans d’éveiller leurs intérêts pour les aides du gouvernement Marocain qui prévoit dans le cadre de son projet Halieutis des subventions visant à l’adaptation des techniques de pêches. Ces subventions sont de vraies opportunités et elles devraient permettre aux armateurs de pêche côtière et aux patrons de la pêche artisanale de faire face aux difficultés rencontrées.
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Atelier d’introduction à la Gestion Adaptative pour la pratique de la Conservation de la Nature, Hotel Al Hoceima Baie, Ville d’Al Hoceima
Atelier d’introduction à la Gestion Adaptative pour la pratique de la Conservation de la Nature, Hotel Al Hoceima Baie, Ville d’Al Hoceima
M. Nibani souhaite adopter les normes internationales
La conservation des espèces et du biotope dans lequel elles vivent constitue une tâche difficile pour les associations locales dans l’absence de normes communes qui puissent harmoniser leurs interventions pour rendre leur action plus efficace et durable, a souligné M. Nibani, dans une déclaration à la MAP en marge d’un atelier sur “la gestion adaptative de la conservation de la nature”, tenu ce week-end à Al Hoceima.
L’objectif de cette rencontre est de trouver les moyens de diligenter des projets qui visent à éliminer les menaces directes sur les espèces et les écosystèmes tout en ayant une vision stratégique par rapport aux facteurs indirects qui guettent ces milieux naturels vulnérables, a-t-il ajouté, mettant l’accent sur la nécessité de mener des actions palpables avec une méthodologie et des indicateurs mesurables.
Aujourd’hui, les acteurs nationaux concernés par la protection de l’environnement ont compris le grand intérêt de s’aligner sur les standards internationaux qui ont fait leurs preuves, a estimé M. Nibani, notant que cela leur permettra d’être répertoriés parmi les acteurs internationaux de la conservation de la nature et les fera bénéficier du partenariat et du financement des bailleurs de fonds internationaux.
Pour sa part, le délégué régional de la Pêche maritime à Al Hoceima, Driss Tazi, a souligné l’importance de cet atelier de formation qui va constituer un moyen pour les coopératives et les associations, ou encore les investisseurs et porteurs de projets, de mettre en œuvre des projets durables et respectueux de l’environnement.
La région d’Al Hoceima jouit, certes, d’un potentiel naturel énorme, mais elle peut se vanter également de son tissu associatif qui joue un rôle capital dans la sensibilisation des professionnels, des populations locales et des acteurs concernés par la préservation de l’environnement, a souligné M. Tazi, notant que cet atelier leur permettra de perfectionner leur approche et d’améliorer leur efficacité sur le terrain.
Cette manifestation financée par la fondation suisse (MAVA), et organisé par l’Association AGIR en collaboration avec la Fondation of succès (FOS) basée aux Pays-Bas, a connu la participation d’un ensemble d’ONG nationales, notamment l’Association marocaine pour l’écotourisme et la protection de l’environnement, la Société protectrice des animaux et de la nature (SPANA), ainsi que plusieurs coopératives de pêche au niveau de la méditerranée.
Au programme de cette manifestation, dont les travaux se poursuivent jusqu’au 27 novembre, figurent un ensemble de tables rondes, conférences, atelier de formation ainsi qu’une visite de terrain au Parc national d’Al Hoceima.
LNT/MAP
MAVA, Fondation pour la Nature et AGIR, Association de Gestion Intégrée des Ressources, organisent un atelier de formation à la Gestion Adaptative utilisant les Normes Ouvertes pour la Pratique de la Conservation qu’elles organisent du 23 au 27 novembre 2013 dans le Parc national d’Al Hoceima.
Cet atelier, réalisé avec l’appui de la fondation MAVA et le soutien logistique d’AGIR, sera animé par FOS (Foundations of Success – http://www.fosonline.org). Le contenu est basé sur les Normes Ouvertes pour la Pratique de la Conservation de la Nature. Ces normes sont développées par plusieurs organisations de conservation unies au sein du « Partenariat pour les Mesures de Conservation » (CMP) et fournissent un cadre de travail pour la gestion adaptative applicable aux projets et aux programmes de conservation de la nature dans le monde entier.
L’objectif de cet atelier est de former les participants à l’utilisation des Normes Ouvertes qui sont une méthode de développement et de gestion de projet ayant pour but, entre autres, d’aider les équipes de projets à identifier leurs cibles de conservation, à hiérarchiser les menaces, à réfléchir aux stratégies et aux activités à mettre en œuvre pour réduire ces menaces, etc. Cette méthode met l’accent sur une solide construction logique des relations de causes à effets liant les cibles de conservation, les menaces et les facteurs contribuant à ces menaces. La méthode peut être appliquée au développement de nouveaux projets comme à l’amélioration de l’impact de projets existants.
L’atelier prendra comme exemple deux projets mis en œuvre par des ONG marocaines recevant un financement de la fondation MAVA :
- Gestion durable des ressources des zones marines protégées du Parc National d’Al Hoceima et de Ras Alma mis en œuvre par AGIR
- EcoFonSebou : Promouvoir les fondements écosystémiques de la gestion du bassin versant de Sebou, du bureau marocain du WWF
Un nombre d’ institution comme pouvant bénéficier de cette formation ont été invités à participer en raison des thématiques sur lesquelles ils travaillent déjà .
AGIR Organise un Knowledge Coffee dans le Congrès International (IMPAC3).
AGIR Organise un Knowledge Coffee dans le Congrès International (IMPAC3) le 22 Octobre 2013 à Marseille
Although it is one of the poorest parts of the northern Morocco, the National Park of Al Hoceima hosts one of the most astonishing coastal biodiversity clusters of all the Mediterranean. The almost forty kilometres of steep rocky cliffs dropping into the sea are home to hundreds of pairs of endangered bird species, and create an unbelievable submarine landscape hosting hundreds of species from the smallest invertebrates to the rare Monk Seal recently (extinct).
The area is almost untouched by humans from the land because of the steepness of the cliffs, but there is a large fleet of commercial fishing vessels which ply this coast. This coastal core area is currently covered by a weak provincial protection status and together with other relevant marine zones of the province, act as a ‘lung’ for the commercial fish stocks targeted, and several important nursery areas have been identified. Due to the weak protection status and the lack of proper monitoring, the access of damaging bottom trawlers and the use of explosives for fishing is not prevented. Garbage dumps from the villages on the mountains tops along the coast is also causing problems through pollution, run-off etc.
We are working in a systemic approach to address this complex set of problems with a large research and participatory planning program organized by AGIR an environmental Moroccan NGO , traditional fishermen have been able to contribute , alongside supervising bodies, to a participatory action plan that led to redefined zoning of the marine protected area . The action plan recommends the eradication of all non-responsible fishing activities. The plan will be co-managed with the supervising bodies, but the real challenge is the development of the tools required to take economic advantage from their conservation effort.
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Colloque international sur le Balbuzard au Muséum des sciences naturelles d’Orléans
AGIR participe au colloque international Balbuzard : 27 et 28 septembre à Orléans
Les 27 et 28 septembre 2013, la LPO et le Muséum d’Orléans , avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers, organisent un colloque international au Muséum des sciences naturelles d’Orléans.
L’enjeu est non seulement de faire la synthèse des connaissances et des savoirs-faires acquis dans le cadre de ce plan national, et de les faire partager au plus grand nombre, mais également de préparer la mobilisation des années à venir.
Outre les acteurs français, les collègues européens viendront faire partager les connaissances et expériences : Roy Dennis (Ecosse), Miguel Ferrer (Espagne), Nibani Houssine (Maroc), Tim MackRill (Angleterre), Pertti Saurola (Finlande), Daniel Schmidt (Allemagne), Andrea Sforzi et Flavio Monti (Italie).
Il a voulu pu faire connaitre cette La population du balbuzard du Parc National d’Al Hoceima, qui est l’une des plus importantes au niveau de la mer méditerranée, pourtant elle ne fut découverte qu’en 1983, en effet elle s’est abritée sur 40 kms dans les falaises côtières abruptes de l’imposant massif calcaire des Bokkoyas .
Estimée en 1990 à une vingtaine de couple « Hodkings , Beaubrun » , l’Association AGIR a pu constater une diminution de cette population grâce à ses données récentes de 2008 à 2013, elle a évalué un total de 18 nids potentiel dont 10 couples actifs en 2013
Plusieurs facteurs anthropiques ont accentué cette réduction , et se manifestent par des activités de pêche illégale, tel la pêche au sulfate de cuivre et le chalutage prés des cotes , cependant la pêche à la dynamite, représente la menace la plus directe sur le futur de cette population, les dynamiteurs se mettent généralement à la hauteur des nids et visent les bancs de poisson, ce qui provoque d’une part le dérangement directe des couples reproducteurs ; d’autre part le massacre de la ressource marine .
Dorénavant les pêcheurs artisans sont devenus conscients qu’ils partagent le même sort du Balbuzard pêcheur, ils ont été amenés à adhérer à notre programme de recherche et planification participative, ce dernier préconise l’éradication de toutes les activités de pêche non responsable et participent à cotés de l’Association AGIR dans le suivi et la sauvegarde de cette espèce. d’agir avant d’atteindre une situation irréversible.
L’Association AGIR reçoit une attestation de mérite et un trophée dans la cérémonie de clôture du PEAQC
L’Association AGIR reçoit une attestation de mérite et un trophée dans la cérémonie de clôture du PEAQC
Rabat, le 04 Juillet 2013
La cérémonie, de cloture de l’activité PEAQC ” Programme d’Élargissement de l’Accès aux Qualifications et Compétences” présidée par Monsieur Abdessamad KAYOUH, Ministre de l’Artisanat, et Madame Malika LAASRI, Directeur général, a. i. de l’Agence du Partenariat pour le Progrès a rappelé les efforts de toutes les parties prenantes à l’atteinte de tous les objectifs fixés.
A cette occasion AGIR a reçu une attestation de mérite et un trophée et ce en considération des résultats exceptionnels aux quelles elle a abouti dans le cadre du projet : Appui et accompagnement à la création/post création d’AGR et de coopérative des pêcheurs néo-alphabétisés au sein du littoral du Rif centrale et orientale Marocain
Le projet a pour but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des pêcheurs artisans et leur familles à travers l’élaboration et l’exécution d’un programme d’activités de formation de création et d’accompagnement d’AGR qui a concerné plus de 658 bénéficiaires directes en majorité des pêcheurs artisans, parmi eux environ 189 femmes de pêcheurs sur une période de 18 mois.
AGIR a pu contribuer dans ce projet à la construction d’un réseau de 11 associations et 10 coopératives de pêche artisanale à travers un programme d’échange des expériences innovateur et grâce et a pu former en parallèle à ce projet 628 pêcheurs de la nouvelle Aire Marine Protégée AMP entre Oued Laou et Jebha , ce qui porte le nombre total à 1196 bénéficiaires sur toute la côte méditerranéenne.
Par ailleurs l’association AGIR a pu faire joindre les efforts grâce ses partenaires internationaux il s’agit de la fondation Suisse MAVA qui finance le volet environnemental du projet et le Fonds Mondial pour l’Environnement « FEM » – Programme de Micro-financement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) .
Que ce projet a servit grâce à son approche écosystémique à l’intégration des efforts fournis par le HCEFLCD et la DPM et de l’ODeCo afin de permettre une mise en œuvre coordonnée du plan de gestion intégré de la Zone Marine du Parc National d’Al-Hoceima « ZMPNAH » ; que ses activités serviront aussi à porter des solutions pratiques issues des apports des différents partenaires particulièrement de la part des professionnels du secteur de la pêche artisanale.
Rencontre Technique des groupes de travail du Projet POCTEFEX-Alboran, 19-21 juin
L’Association AGIR a participé parmi plus de 50 techniciens et experts de la conservation de la Mer d’Alboran venus du Maroc et d’Espagne se sont réunis à Malaga du 19 au 21 juin pour une Rencontre Technique, dans le cadre du projet POCTEFEX-Alboran. Cette rencontre avait pour but l’analyse de l’état actuel des aires marines protégées, des cétacés et tortues marines, de la gestion intégrée des zones côtières et du changement global en Mer d’Alboran.
L’Assoication AGIR a pu débattre des principaux problèmes environnementaux qui affectent cette zone de la Mer Méditerranée et on a été très satisfait que l’approche écosystémique qui est la base ne notre stratégie d’action soit considérée par l’ensemble comme un axe clef pour la durabilité future de la région en parallèle avec l’autre axe clef du changement global. Les principaux problèmes environnementaux signalés par les experts sont, entre autres, le changement d’utilisation du milieu, l’occupation intensive du littoral, le changement climatique, le transport maritime et la pollution.
M. NIBANI Houssine a participé au groupe de travail des aires marines protégées, qui ont été identifiées comme des espaces potentiellement multifonctionnels, pouvant offrir de nombreux services écosystémiques et socioéconomiques utiles pour la gestion de la conservation en Mer d’Alboran. Ainsi, parmi les actions à réaliser conjointement par les deux rives, les experts ont insisté sur la nécessité d’identifier des codes de bonnes conduites qui montrent comment une gestion efficace de la conservation peut contribuer à améliorer les activités socioéconomiques de la zone.
Lors d’un autre atelier de cette rencontre, M. NIBANI Houssine a été sollicité par le groupe des experts pour relater l’expérience des opération de recensement des cétacés Delphis 2009 et 2010 . ils ont pu réunir des informations sur tous les groupes de recherche et tous les projets relatifs à l’état de conservation des cétacés et des tortues marines qui ont lieu en Mer d’Alboran. Ils ont ainsi mis en évidence la grande quantité de connaissances disponibles sur ces espèces, en particulier sur la rive Nord. Les experts ont aussi identifiés les activités problématiques qui leur sont néfastes, comme par exemple la surpêche, les captures accidentelles, les nuisances anthropiques ou la pollution. Comme initiative conjointe a été proposée la mise en place de recherches, notamment sur la répartition spatiale de ces espèces. Enfin, les experts ont souligné le besoin de renforcer la collaboration entre les réseaux d’échouage.
Par ailleurs, cette Rencontre Technique a permis l´échange d’informations sur le degré d’application des modèles de gestion intégrée des zones côtières sur les deux rives, en conformité avec le Protocole de la Convention de Barcelone qu’ont ratifié l’Espagne et le Maroc. Les experts ont souligné que la gestion intégrée des zones côtières est un instrument très utile pour la gouvernance du littoral et qu’il a besoin d’être renforcé par les responsables politiques. Ils ont également signalé la nécessité d’accroître sa visibilité dans la société civile, en particulier ses bénéfices pour une gestion durable.
L’objectif de cette Rencontre Technique était d’aider à créer les conditions pour des réseaux de travail entre les experts des deux rives, et de construire les bases scientifiques nécessaires pour établir des critères techniques pour la conservation de la Mer d’Alboran.
Cet événement a été organisé par le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’IUCN, en collaboration avec le Ministère Régional de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement d’Andalousie, l’Université d’Almeria et le Département de la Pêche Maritime du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime du Maroc. La rencontre a été inaugurée par le Directeur Général de la Gestion du Milieu Naturel de la junte d’Andalousie, Javier Madrid, et par le directeur du Centre de Coopération pour la Méditerranée, Antonio Troya.
Le projet Alboran est financé par le Programme Opérationnel de Coopération Transfrontalière Espagne – Frontières extérieures (POCTEFEX), une initiative européenne qui a pour but de développer la coopération entre l’Espagne et le Maroc, avec le soutien du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER). Le projet est coordonné par le Ministère Régional de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement d’Andalousie, en partenariat avec l’Université andalouse d’Almeria-Centre pour l’évaluation et le suivi du changement global et le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’IUCN.
2ème suivi de la reproduction de la population de Balbuzard !
2ème suivi de la reproduction de la population de
Balbuzard !
La formation des pêcheurs, une mesure phare à même de les doter d’une vision claire sur la gestion des ressources maritimes vulnérables
Al Hoceima, La formation des pêcheurs de la côte méditerranéenne du Maroc constitue une mesure phare qui permettra de les doter d’une vision claire et homogène sur la gestion des ressources maritimes vulnérables de cette zone, a affirmé mardi à Al Hoceima, le directeur de l’Association de gestion intégrée des ressources (AGIR), Houcine Nibani.
Aujourd’hui, les pêcheurs ont pris conscience de la nécessité de suivre des formations pointues et adaptées en vue d’optimiser la qualité et la quantité de leur produit de pêche, tout en assurant la pérennité des stocks des côtes méditerranéennes, a souligné M. Nibani, lors de l’atelier de clôture du projet d’appui et d’accompagnement à la création d’activités génératrices de revenus au sein du littoral du Rif central et oriental marocain.
Ce projet, qui a bénéficié à environ 300 pêcheurs, vise à favoriser la création d’une synergie entre les coopératives et développer la coopération avec les autorités locales et des départements de tutelle, a noté M. Nibani, soulignant que l’efficacité de ces coopératives gagnerait davantage en s’organisant dans des agrégations régionales.
L’acteur associatif a souligné, par ailleurs, que tout nouveau projet est inévitablement porteur de dysfonctionnements et de problèmes qui nécessitent des compétences et un savoir-faire appropriés pour y faire face, ce qui a été pris en considération dans le cadre de ce programme d’appui à travers la mise en place de formations multidisciplinaires qui touchent aussi bien la gestion comptable, la commercialisation, la gestion des conflits, ou encore la gestion de l’outil informatique.
ArtMedCoPêche des coopératives de pêche artisanal Maroc Med
La méditerranée est dotée d’un écosystème très riche, mais très fragile en même temps
Al Hoceima, 08 mai 2013 (MAP) û L’écosystème marin de la méditerranée est dotée d’une richesse unique, mais qui reste très fragile en même temps, ce qui exige une gestion avertie des stocks marins, a affirmé, mercredi à Al Hoceima, le président de l’Association de gestion intégrée des ressources (AGIR), Houssine Nibani.
Plusieurs pratiques nuisent à l’écosystème dans la côte méditerranéenne, en particulier près d’Al Hoceima, tels que le chalutage illégal, la pêche des poissons de taille minima (juvéniles) en utilisant des filets à très petites mailles et l’utilisation de la TNT, un constat qui implique de redoubler d’efforts pour veiller à la préservation de cet écosystème, a souligné M. Nibani en marge d’une journée de recherche et de planification participative pour la gestion responsable des aires marines dédiées aux activités de pêche artisanale au sein de la méditerranée marocaine.
La gestion des aires marines d’Al Hoceima doit reposer sur une approche participative entre les différents intervenants du secteur, à savoir les autorités, les départements de tutelle, les professionnels et les acteurs associatifs, a signalé M. Nibani, ajoutant que cette journée a connu la participation d’environ 90 pêcheurs venus de toute la méditerranée marocaine, de Saidia jusqu’à M’diq.
Cette journée d’études vise à diminuer la pression subie par le stock de poissons à cause de certaines pratiques de pêche et démontrer l’importance de l’application de la réglementation de l’activité de pêche artisanale, a-t-il dit, soulignant que les pêcheurs artisans commencent à prendre conscience de l’intérêt des formations qui permettent d’optimiser leur productivité tout en assurant une meilleure gestion environnementale.
De son côté, le directeur provincial des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification à Al Hoceima, Edoiyer Abdelaziz, a noté que la biodiversité dans cette région est confrontée à plusieurs problèmes liés à la surexploitation et à l’utilisation de moyens illégaux de pêche, soulignant la nécessité de trouver un terrain d’entente entre toutes les parties concernées pour mettre en place une stratégie locale dont l’objectif est de valoriser les ressources halieutiques et garantir leur viabilité pour les générations futures.
Pour sa part, membre du comité national de la conservation de la nature (UICN), Abdelhadi Bennis, a mis l’accent sur la nécessité d’adopter une approche basée sur le développement durable dans la mise en œuvre des projets de gestion environnementale, soulignant que la communication et la mise à contribution de tous les intervenants du secteur constitue une condition sine qua none dans l’aboutissement de n’importe quel projet
Cette journée a été organisée par l’Association de gestion intégrée des ressources (AGIR) en partenariat avec la Fondation MAVA pour la nature et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). (MAP) IL—BR. SI.
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